Juste le temps pour organiser d'ici 3 mois une nouvelle élection sénatoriale partielle et une nouvelle campagne d'été; "il est probable que l'on retrouve dans les starting-blocks l'ancien sénateur PRG Raymond Vall à qui Aymeri de Montesquiou venait de ravir le siège lors des dernières élections..." écrit Sud-Ouest dans son édition de ce jour. Mais de quoi s'agit-il? "Il n'y a pas eu de malversations" déclare Aymeri de Montesquiou.
L'annulation de l'élection a été orchestrée en deux temps:
1) la commission des comptes de campagne avait rejeté les comptes de campagne du sénateur( 8700 euros pour 21000 autorisés)car les frais avaient, pour partie fait l'objet d'avance par la suppléante avant d'être remboursés par le mandataire financier.
2)" les dépenses de campagne électorale directement payées par le candidat ou sa suppléante, ont représenté 84,56% du montant des dépenses et 32,95% du plafond des dépenses autorisées" précise le Conseil Constitutionnel...il eût fallu transiter par le mandataire financier... avec de tels chiffres et de tels arguments la décision est implacable dans un pays qui se délecte des"usines à gaz".
On peut citer l'usine à gaz du versement des aides des agriculteurs bio pour 2014 dont le versement tardif a été amputé en Mars 2015 de 25%, l'agriculteur s'étant vu attribuer un crédit d'impôt à la place d'une partie du versement de l'aide, servant ainsi de caisse privée à l'Etat!
Quand on nous dit que l'on va vers la simplification, on peut réellement se demander où va l'économie.
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